
On entre dans Foutues cigognes par une nuit glaciale : un garçon s’est couché tout habillé, chaussures aux pieds, à l’affût du silence pour exécuter son plan. Fuir. À huit ans et demi, Albin attend que son père, « vaincu par un savant mélange de barbituriques et d’alcool », s’effondre, puis se lève — grand sac de basket sur l’épaule — et disparaît dans l’obscurité.