Après La Horde, ouvrage plus que remarqué, Marie Favereau revient non pour rejouer la partition mongole, mais pour diriger un orchestre mondial. Sous sa baguette paraît chez Perrin, en octobre, Les Empires anciens, une fresque richement illustrée qui traverse la Mésopotamie, l’Égypte, la Chine, Rome, Byzance, Venise, le Maghreb, l’Afrique sahélienne, le Japon, les mondes mésoaméricains jusqu’à la Moscovie. On y lit moins un défilé de puissances qu’une enquête sur une idée : l’empire comme art de gouverner la pluralité.