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Le camping n’en finit pas de surprendre. Avec plus de 25 millions de clients annuels, il demeure le mode de vacances préféré des Français. Selon l’Ifop, 79 % de nos concitoyens en ont une image positive. Pas étonnant, donc, que le ministère de la Culture ait choisi d’y déployer une partie de son programme Été culturel : après tout, pourquoi ne pas aller chercher le public là où il est, au bord des piscines et sous les terrasses des mobil-homes ?
L’autrice irlandaise Sally Rooney, figure littéraire mondialement connue pour son roman Normal People, a annoncé qu’elle reverserait une partie de ses revenus à l’organisation britannique interdite Palestine Action, désormais interdite au Royaume-Uni. Engagée de longue date en faveur des droits des Palestiniens, elle prouve que, chez elle, l’engagement ne se limite pas aux paroles.
Aux États-Unis, les sensitivity readers — « démineurs éditoriaux » en français — continuent d'alimenter des débats. Sollicités par les maisons d’édition pour traquer stéréotypes et clichés, ces relecteurs sont parfois considérés comme des censeurs de la création littéraire, les représentants d'une « cancel culture » (« culture de l'effacement ») à l'œuvre. C’est du moins la thèse défendue par l’écrivain Adam Szetela dans son essai That Book Is Dangerous !.
Face au blocus, aux bombardements et à la famine qui ravagent Gaza, le Pen Club français appelle les États à assumer leurs responsabilités. Dans une tribune, son président Philippe Pujas dénonce l’impuissance de l’ONU et les vetos qui paralysent toute action. L’organisation réaffirme par ailleurs son soutien aux écrivains palestiniens et aux auteurs israéliens opposés à la politique de Benjamin Netanyahou.
Terence Stamp s’est éteint à 87 ans. Figure du cinéma britannique, regard magnétique et silhouette de dandy, il fut aussi un auteur attentif aux mots. Des romans adaptés où il laissa son empreinte, jusqu’à ses propres livres, sa vie a sans cesse croisé le chemin de la littérature.
Retenu pour le Prix Envoyé par La Poste 2025, L'Entroubli de Thibault Daelman est un coup de coeur tout particulier dans la librairie Coiffard de Nantes. Un récit qui plonge dans l’existence d’une fratrie, confrontée aussi bien aux poids des déterminismes sociaux qu’aux épreuves et bonheurs de la vie familiale.
L'organisation non gouvernementale PEN America, engagée dans la défense de la liberté d'expression des auteurs du monde entier, annonce quelques moyens supplémentaires pour mener son combat. La Andrew W. Mellon Foundation, structure philanthropique américaine, lui a en effet accordé une subvention de 1,4 million $.
Présenté en France sous le titre La Nuit des clowns, le film d'Eli Craig, Clown in a Cornfield, s'inspire directement du roman homonyme d'Adam Cesare. Ce livre, publié en France par Sonatine dans une traduction de Justine Richard, rendait hommage au genre du slasher... La boucle est bouclée ?
Fondée en 1996, la plateforme Internet Archive, d'origine américaine, se présente comme une « bibliothèque d'Internet » dédiée à la conservation en ligne d'archives de toute sorte. Il s'y glisse parfois des œuvres sous droit, provoquant l'opposition des ayants droit et, rarement, des ordonnances de blocage. En Belgique, un des satellites d'Internet Archive, Open Library, était dans l'œil de la justice...
Un roman truculent et plein de verve pour une histoire très sombre dans un petit village de pêcheurs de Terre Neuve au XIXe : l'affrontement terrible d'un frère et d'une sœur pour le contrôle du commerce et de la pêche.
Titiou Lecoq chronique l’existence comme d’autres font leur vaisselle : sans enthousiasme démesuré, mais avec application et une certaine tendresse pour les éclaboussures. Publié chez l’Iconoclaste, La vie ressemble à ça rassemble ses réflexions les plus libres, les plus drôles, les plus précieuses. Une suite de textes brefs qui épousent les contours de la vie comme elle va. C’est-à-dire à la fois mal et merveilleusement bien.
Chaque rentrée littéraire vient avec ses chiffres : nombre de titres, genres dominants, tendances stylistiques. Cette année, un autre indicateur s’impose : après une décennie de progression, les femmes n’ont jamais été aussi présentes. Et bien que la reconnaissance critique reste plus fragile, les dernières années montrent un net mouvement de rattrapage. Les données et analyses qui suivent proviennent de la veille quotidienne menée par Bibliosurf sur les rentrées littéraires de 2015 à 2024.
Nous sommes au monde par nos corps et nos mots. Par les maux qui en découlent ou dont ils sont les symptômes, également. Exister, c’est être traversé par des sensations et des phrases, chercher une issue au nœud de chair et d’idées que nous sommes, indépendamment du pays qui nous voit naître. C’est d’autant plus vrai dans une ère mondialisée qu’obsèdent des rêves communs, multipliés par la magie publicitaire.
Victor Jestin poursuit son exploration des tensions humaines avec une précision clinique qui confine à l’obsession. Dans La mauvaise joueuse, il enferme ses personnages dans un huis clos feutré et moite, où le moindre regard devient un duel. Un roman court, nerveux, mais qui laisse des traces longues. Très longues.
Difficile d’évoquer la diffusion du phénomène SadGirlLit sans parler de BookTok. En 2021, les ventes de livres imprimés aux États-Unis ont atteint un sommet historique (825 millions d’unités) — l’analyste NPD citée par le World Economic Forum pointait explicitement l’effet TikTok et la création de rayons « BookTok made me buy it » chez des chaînes comme Barnes & Noble.
Depuis octobre 2023, la guerre en Gaza a pris des dimensions insoutenables. Les bombardements se sont succédé, l’accès aux aides humanitaires a été de plus en plus restreint, et l’éducation – et la vie même – des enfants sont devenues les premières victimes. Ce contexte tragique a donné lieu à des initiatives marquantes, comme la lecture ininterrompue des noms des enfants palestiniens victimes, organisée en Italie. Cette action symbolique, loin de se limiter à un geste local, devient un miroir tendu à l’Europe sur la réalité des chiffres, mais surtout des vies.
C’est sur X (anciennement Twitter) — un lieu de joutes verbales souvent rude — que Stephen King a décoché sa flèche la plus acérée : “Putin played Trump for a chump.” Tout est là en six mots : le maître de l’angoisse condensait, moqueur et cinglant, le verdict d’un sommet aussi inutile en solutions qu’abondant en postures.
Lucy flânait en habituée de Kmart, chaîne australienne de grande distribution. Saisie par une envie soudaine de coloriage, elle s'arrête au rayon mandala sur un titre intitulé The Spice is the Plot. En le feuilletant, la cliente s'empare de son smartphone et clic-clac, immortalise cette offre éditoriale NSFW – Not Safe For Work.
Dans un monde où la musique et le cinéma titubent sous les coups de la lutte anti‑piraterie, le manga, lui, trône comme un insolent résistant – et les États‑Unis en sont le principal foyer. Une donnée pourtant simple : en 2024, alors que le trafic global sur les sites pirates chutait de 229 à 216 milliards de visites – baisse modeste certes –, l’accès aux œuvres publiées (essentiellement du manga) a, lui, progressé de 4,3 %. Soit 66,4 milliards de visites, dont plus de 70 % pour… des mangas.
Anthropic se heurte à un revers judiciaire : pas d’appel avant procès, jugement confirmé. Une tournure spectaculaire qui prolonge le feuilleton juridique du plein gré de l’intelligence artificielle appliquée à la création littéraire.
La lecture, cet acte à la fois ordinaire et fondateur, révèle souvent bien plus qu’on ne l’imagine. Derrière les premières syllabes déchiffrées d’un enfant, se cache un réseau invisible, tissé de contexte familial, d’exposition langagière, d’âge d’initiation à la lecture — et, plus fondamental encore, du statut socio-économique (SES).
Les éditions Joëlle Losfeld poursuivent avec bonheur la réédition des romans de Jean Meckert (1910-1995). Le dernier en date, La vierge et le taureau, occupe une place à part dans l’œuvre de Meckert. D’abord parce qu’il s’agit du dernier publié sous son propre nom. S’il continue à publier par la suite, ce sera désormais sous le pseudonyme de Jean Amila, bien connu des amateurs de romans policiers. Dernier roman de Meckert donc, La vierge et le taureau est aussi entouré d’une légende noire qui fait de ce livre, une sorte d’ouvrage maudit qui a donné libre cours à de nombreuses spéculations. Par Carl Aderhold
Quels sont les codes qui reviennent dans cette fameuse Sad Girl Literature ? D’abord l’introspection — une voix narratrice qui rase les bords, examine les pensées comme on tourne une pierre entre les doigts. Les héroïnes sont ultra-conscientes de leur corps, de leur image, du regard qui pèse.
Une librairie qui plie boutique, ça attriste toujours – surtout quand les aléas des baux commerciaux la remplacent par une boutique de textile ou un commerce de bouche – voire une de ces superettes dont la capitale dégorge. Rue de Charonne, BDNet tranchait avec les vitrines alentour, justement. Fermeture ce 27 septembre : n'hésitez pas à vous y rendre.
À Albert, ville discrète du département de la Somme, une toute jeune association — Les Éclaireurs de vie — s’est créée le 12 mai 2025, portée par deux jeunes fondateurs, Chloé et Mathieu. Sa vocation ? Insuffler des instants de répit, de bien-être, de partage à des enfants touchés par la maladie. Implantée au 28, rue des Églantines, elle figure officiellement au répertoire des associations depuis mai 2025.
La lecture constitue bien plus qu’un simple loisir : elle nourrit l’esprit, développe l’imaginaire et renforce la capacité à comprendre le monde. En plongeant dans un roman, un essai ou un article, le lecteur enrichit son vocabulaire, affine son sens critique et stimule sa mémoire.
Le Tennessee avait l’ambition — ou le culot — de débarrasser ses rayonnages scolaires des ouvrages LGBTQ+. Le tableau ? Une tentative de censure grotesque, appliquée avec la délicatesse d’un mammouth dans un magasin de porcelaine. Derrière les procédures rigides, un échec magistral, une logique absurde, et, finalement, une forme de revanche indirecte : l’attention — et la sympathie — ramassée par ceux qu’on voulait réduire au silence.
Pour son premier livre, Henry Wise s'inscrit avec efficacité dans la mouvance de ces romans noirs étasuniens, tout imprégnés de la moiteur tropicale et raciste du Southside. Ou quand le rêve américain tourne au cauchemar.
L’été 2025 marquera le grand retour d’un monument de l’animation : Princesse Mononoké (1997), chef‑d’œuvre signé Hayao Miyazaki et Studio Ghibli, renaît sur grand écran dans une version restaurée en 4K, avec deux semaines d’exclusivité en IMAX en France dès le 27 août 2025.
San Antonio (dépêche culturelle) – « Better late than never », comme diraient les Anglo-saxons… L’anecdote est aussi charmante qu’insolite : un livre emprunté à la San Antonio Public Library en juillet 1943 a refait surface en juin 2025, soit 82 ans après son prêt.
Certaines polémiques éclatent comme une gifle : rapides, bruyantes, et laissant une marque rouge bien visible. Celle qui entoure Luc Julia, présenté depuis des années comme “co-créateur de Siri” et actuel directeur scientifique de Renault, coche toutes les cases : une audition officielle, une vidéo au vitriol, des réactions outrées… et une page Wikipédia qui devient champ de bataille numérique.
Du 5 au 7 septembre 2025, le Livre sur les quais fera entendre les voix. Lectures, ateliers et rencontres donneront une place centrale au plurilinguisme et à la traduction, pour célébrer la diversité des langues et des imaginaires.
Décidément, les livres prennent l'air aujourd'hui... vraiment. L'Italie recense comme une vague de vandalisme ciblant des bibliothèques de rue, où les livres sont déposés en attendant de trouver un refuge temporaire ou d'être échangés. Plusieurs témoignages rapportent des dégradations, jusqu'à un certain point d'ironie...
C’est une scène qui fait vaciller les certitudes. En Floride, les rayons vides des bibliothèques scolaires, vidés par milliers sous l’effet d’une loi restrictive, ne sont plus forcément voués à le rester. Le juge fédéral Carlos Mendoza, selon l’Associated Press, a invalidé les parties essentielles d’une loi de 2023 qui permettait aux parents de faire retirer des livres pour “contenu sexuel” — sans nuance, sans discernement — et qui avait généré une purge littéraire massive dans les écoles publiques
On peine à le croire. Des centaines de livres — ni en transit ni en promenade — ont été bazardés sur le trottoir, à quelques pas de la façade encore reconnaissable de la Broad Green Library (au sud de Londres). La scène, hallucinante, a défrayé la chronique cette semaine devant l’ancienne bibliothèque de Croydon, désormais fermée. Et provoque une vague de stupeur dans la communauté locale.
L'expression « sad girl literature » ou Sad Girl Lit circule depuis plusieurs années dans les médias anglo-saxons, parfois comme une étiquette marketing, parfois comme un repoussoir critique. Une littérature de la vulnérabilité qui serait apparue, avant de devenir un label mondial. Sortez les mouchoirs, ça va pleurer dans les chaumières...
Chaque fin d’été, la rentrée littéraire revient avec son lot de marronniers : toujours les mêmes auteurs, trop de livres, tout se joue en quelques semaines… Ces clichés, répétés d’année en année, façonnent notre perception du paysage éditorial. Mais que disent vraiment les faits ? En plongeant dans dix années de données collectées par Bibliosurf — prix, critiques, tendances thématiques —, on découvre que la réalité est souvent plus nuancée, parfois à rebours des idées reçues.
En France, la nourriture est bien plus qu’un carburant : c’est une passion, une culture, un art de vivre. Heureusement, de nombreux livres sur l’alimentation, devenus des best-sellers, nourrissent les envies d’apprendre, de se soigner et de se régaler.
Il fut un temps – un gros demi-siècle – où dans le journal, se signaient des avis argumentés, par des journalistes dont la seule arme était une plume trempée dans l’encre et la conviction. Un texte parfois sévère, toujours nourri par une lecture attentive. Aujourd’hui ? Eh bien, il paraît que tout cela est un peu… daté, voire dépassé. Presque risible, si l’on en croit les grands décideurs de l’information culturelle.
Depuis 2007, le Prix Provins Moyen Âge distingue chaque année un essai historique grand public dédié au Moyen Âge (Ve–XVIe siècle). Cette 19ᵉ édition couronne Les Suaires du Christ en Occident, signé Nicolas Sarzeaud.
Les dimanches de septembre deviennent un rendez-vous tout sauf ordinaire : “Quand l’Histoire fait dates”, la collection documentaire animée par Patrick Boucheron, se glisse dans nos après‑midis, sur ARTE TV à 13 h, du 7 au 28 septembre 2025 — et en version podcast sur ARTE Radio depuis le 10 juin 2025.
Au cœur de la Cité Radieuse imaginée par Le Corbusier à Marseille se profile dès le 28 août 2025 une rencontre inattendue — et pourtant si évidente — entre geste humain et matière pérenne : MATERIAL MEMORY, la première française de Man in the Glass de Marcin Gierat.
La librairie engagée Violette and Co, installée dans le 11ᵉ arrondissement de Paris, a récemment dénoncé une campagne d’intimidation et de dégradations liée à la présence en vitrine d’ouvrages sur la Palestine. Dès le 6 août, un groupe de cinq personnes serait venu les « intimider », puis, dans la nuit du 7 au 8 août, la vitrine a été taguée à la peinture à l’acide... ActuaLitté s'est rendu sur place pour constater les dégradations, et recueillir les témoignages de l’équipe et des fidèles du lieu.
Il y a parfois des départs qui laissent le silence là où résonnait une voix unique. C’est le cas de Pierre Louis‑Calixte, sociétaire de la Comédie‑Française, disparu le 12 août 2025 à l’âge de 57 ans, des suites d’un cancer. L’annonce de sa mort est tombée telle une onde—trop tôt, trop brusque—en laissant derrière lui un sillage de regards médusés et de regrets sincères