Vue lecture

Le marque-page : un symbole au pouvoir de communication inépuisable dans le monde de l'édition

Quand on est un lecteur compulsif, on a constamment besoin d'inventer de nouveaux marque-pages, si l'on veut absolument éviter d'écorner les pages des livres qui nous accompagnent. Mais, disposer à côté de soi, d'une montagne de marque-pages peut parfois permettre d'éviter de tout transformer en marque-page !

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IA : quand nos fantasmes parlent pour nous

Dans Ni dieu ni IA, Mathieu Corteel amorce un voyage critique au cœur des paradoxes contemporains entourant l'IA. Au lieu de céder à l'habituel enthousiasme ou au catastrophisme anxieux, il adopte un scepticisme raisonné. Et questionne les limites de notre délégation systématique de pouvoir à des machines dont nous oublions trop facilement l'intrinsèque amoralité.

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À la rencontre des parents modernes : Enfanter – Moi de même...

Natalité en berne, parentalité sous tension, politiques publiques en quête d’efficacité : l’ouvrage Enfanter, dirigé par Claudia Senik (La Découverte), dresse un état des lieux nuancé des transformations contemporaines de l’enfantement. À travers dix contributions issues des sciences sociales, l’ouvrage interroge les choix et les contraintes qui façonnent aujourd’hui le devenir parent.

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Respire, c’est de l’iode ! : Anny Duperey, une mémoire en éclats

Pas d'autobiographie linéaire ni de bilan nostalgique : sous forme de fragments, la comédienne, écrivaine et photographe explore ces phrases restées en mémoire. Qu'elles aient été gravées dans l’intonation d’une voix, le souvenir d’une rencontre, ou l’empreinte d’un moment. Avec Respire, c’est de l’iode !, Anny Duperey réunit portraits et instants, ceux qui ont formé cette singulière trajectoire de vie.

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Trainspotter : sur les chemins de fer, l'histoire de l'Iran

Une errance ferroviaire, une obsession devenue projet littéraire, une Histoire de l’Iran à travers ses rails... Ehsan Norouzi a transformé des intérêts personnel en un récit d’aventure où l’introspection dialogue avec la mémoire d’un pays. Trainspotter raconte une année de chemin de fer, traversant le territoire iranien à la rencontre des fous du train : des hommes, des femmes qui ont vu, bâti et animé la trans-iranienne, ligne mythique du XXe siècle.

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Écrire pour survivre : les bouleversantes Lettres du goulag

Dans l’enfer du goulag, sous la censure et le froid mordant, Pavel Florenski a trouvé dans la correspondance de quoi s'échapper. Philosophe, théologien, scientifique, ce penseur d’exception, souvent comparé à Pascal, fut broyé par la machine soviétique. Son crime ? Une foi inébranlable et une pensée trop libre pour un régime qui n’en tolère aucune.

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Une esquisse du passé : Virginia Woolf, inachevée

Dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale, alors que l’Angleterre subit les assauts du conflit, Virginia Woolf entreprend l’écriture de ses mémoires. Un geste instinctif, presque vital, pour affronter le chaos du présent en s’accrochant aux souvenirs de l’enfance. Une esquisse du passé (trad. Fanny Quément), texte autobiographique resté inachevé, en dit long sur la romancière

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Comprendre le monde : Crises, recompositions... la géopolitique en action

Dans un monde où les crises se succèdent à un rythme effréné, Comprendre le monde de Pascal Boniface s’impose comme une boussole indispensable. Publiée dans sa huitième édition, cette somme de géopolitique vise à donner des clés de lecture accessibles à un large public, loin du jargon des spécialistes et des grilles d’analyse manichéennes.

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Y'a de la joie... à prendre un train ?

Dans son nouveau roman, Lorraine Fouchet embarque lectrices et lecteurs à bord d’un train qui, sous ses apparences de simple Paris-Quimper, va bien au-delà de sa destination. À travers une galerie de personnages aussi attachants qu’écorchés, l’autrice tisse un récit où le hasard des rencontres se mue en révélateur de vérités enfouies.

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La seule favorite de Louis XIV qui faillit devenir reine de France 

Marie Mancini, nièce du puissant cardinal Mazarin, n'était pas destinée à la lumière. Dès l'enfance, elle avait compris qu'elle ne possédait ni la beauté éclatante de ses sœurs, ni la place enviée que d'autres occupaient dans le cœur de leur mère. Mais si son visage n’inspirait pas les louanges, son esprit, lui, brûlait d’une ardeur indomptable.

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Le Sang de Méduse : héros et bourreaux, qu'emporte l'ironie de l'Histoire

José Emilio Pacheco, figure majeure des lettres mexicaines, revient en librairie avec Le Sang de Méduse (trad. Bruno Lecat), recueil de nouvelles parues entre 1956 et 1984. L’auteur y déploie un art narratif où histoire et fiction s’entrelacent : mythes et faits réels se répondent avec une drôle de précision. Ou comment l’écriture s’empare du passé pour éclairer le présent.

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