On achève bien les hommes : de la piste de danse au décès de Jean Pormanove

En 1935, Horace McCoy publiait On achève bien les chevaux (trad. Marcel Duhamel), roman implacable sur l’exploitation de la misère dans des marathons de danse. Près d’un siècle plus tard, la mort en direct du streameur Jean Pormanove, humilié et maltraité devant des milliers de spectateurs, réactive brutalement cette question : jusqu’où va le divertissement, nourri de souffrance humaine ?