Vue lecture

L’Âge mûr : une œuvre autobiographique au goût d’abandon

En 1890, au moment où elle amorce les premières versions de L’Âge mûr, Camille Claudel traverse une période de pleine effervescence artistique. Aucun signe de déséquilibre psychique ne transparaît alors. Seule sa fougue, son tempérament farouche, tranchent avec l’image attendue des femmes sous la Troisième République.

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Qui reste, qui part ? Dans l’intimité d’un huis clos hospitalier

Dans la chambre 308 d’un petit hôpital de province, deux présences partagent l’espace : Greg, qui revient lentement à lui. On dit que les spécialistes du grand centre sont les plus compétents. Pourtant, la chimiothérapie a échoué. Il s’est vu partir, vraiment. Alors y retourner, ce n’est même pas envisageable. Mais les heures à venir réservent leur lot de complexités.

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De Graceland aux souvenirs : plongée dans la mémoire Presley

Une voix venue de Graceland. Une enfance bercée par la musique et les regards du monde entier. Fille unique d’Elvis Presley et Priscilla Beaulieu, Lisa Marie Presley raconte son parcours. Des souvenirs intimes. Des silences. Des blessures cachées derrière l’image d’icône familiale. Lisa Marie Presley et sa fille Riley Keough lèvent le voile sur une histoire familiale hors du commun dans From here to the great unknown : mémoires, sélectionné pour le Prix Audiolib 2025.

 

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Barbara Kingsolver donne vie aux oubliés de l’Amérique

Demon Copperhead naît dans un coin reculé de la Virginie. Une enfance marquée par la précarité. Une mère seule, dépendante. Un père absent. Un quotidien façonné par les montagnes, les maisons mobiles et les routes perdues. Barbara Kingsolver donne une voix inoubliable aux oubliés de l’Amérique dans On m’appelle Demon Copperhead, un roman sélectionné pour le Prix Audiolib 2025.

 

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Rien n'est parfait : le roman bienveillant qui bouscule les clichés du lycée

Dans les rayons des librairies, les romans adolescents aux allures de refuge se font rares. Le livre d'Alex Amber, publié chez Scrinéo propose une parenthèse tendre et réaliste, où la complexité des sentiments s'invite sans détour. L’histoire suit Vic, lycéenne en terminale, un peu perdue, pas franchement studieuse, et surtout en pleine campagne pour intégrer le Conseil de Vie Lycéenne. Un objectif simple : organiser une journée des fiertés au sein de son établissement.

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La région devient personnage à Terres de Paroles

Du 17 au 24 mai 2025, le festival Terres de Paroles donne voix à des écrivain·es dont l’imaginaire s’enracine dans la géographie normande. À Rouen, au Havre ou à Jumièges, les paysages deviennent déclencheurs de récits, les lieux habitent les textes, les souvenirs s’arriment aux décors. En croisant mémoire intime et territoire vécu, ces créations littéraires révèlent une région qui ne se contente pas d’accueillir la littérature, mais qui en devient la source active, mouvante et habitée.

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Écrire au féminin : trois temps forts à Terres de Paroles

Au croisement du politique, de l’intime et du poétique, plusieurs rendez-vous de cette édition de Terres de Paroles offrent une scène à des récits de femmes aux voix affirmées. Portées par des autrices, artistes et interprètes engagées, ces figures féminines réinventent les contours de l’émancipation. De la performance littéraire à la lecture musicale, chaque proposition tisse un fil sensible entre mémoire, et transmission.

 

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Terres de Paroles, le vrai du faux sous la loupe

Du 17 au 24 mai 2025, le festival Terres de Paroles met en lumière des écritures engagées qui sondent les failles du réel. À travers enquêtes rigoureuses, récits personnels ou encore analyses sociologiques, des auteur·rices aux approches singulières se rassemblent pour ausculter la société contemporaine, entre regard critique et expérience intime

 

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