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Découvrir | Les clubs participatifs des médiathèques : apprendre, partager, s’amuser

Les clubs participatifs proposés par les médiathèques sont des rendez-vous réguliers autour de la lecture, du jeu vidéo, du manga, du tricot ou encore de la lecture à voix haute.

Ces temps de rencontre permettent aux personnes, enfants, ados, ou moins jeunes, de partager leurs centres d’intérêt, d’échanger dans une ambiance conviviale, de découvrir de nouvelles choses… et même de participer activement à la vie des médiathèques. Dans certains clubs, les participants prennent part aux sélections et aux achats (mangas, jeux vidéo, etc.). Une vraie place est donnée à leur avis.

Chaque club fonctionne sur inscription. La participation à toutes les séances n’est pas obligatoire, sauf indication spécifique. Cependant, venir régulièrement permet de profiter pleinement des échanges et de l’esprit de groupe. Ce sont des moments de détente, de lien social, d’apprentissage dans le plaisir.

Les clubs jeunes

Et toi… tu lis quoi ?
Club ado pour partager ses coups de cœur (livres, jeux, films…).
médiathèque du Tonkin
vendredis 26 septembre, 31 octobre, 28 novembre à 17h30
dès 12 ans – sur inscription – durée : 1h30

Club lectures jeunes
Échanges autour des lectures préférées des jeunes et des bibliothécaires.  
médiathèque du Rize
samedis 27 septembre, 6 décembre à 10h30
8-12 ans – sur inscription – durée : 1h30

La voix des otakus
Club manga : lectures, échanges, participation aux acquisitions. Victime de son succès, il ne reste malheureusement plus de place pour ce club.
maison du livre, de l’image et du son
samedis 27 septembre, 8 novembre, 6 décembre à 14h30
12-18 ans – sur inscription – durée : 2h

Point & Geek
Club jeux vidéo : discussions, tests, votes pour les jeux du mois.
maison du livre, de l’image et du son
samedi 27 septembre, mercredis 22 octobre, 26 novembre à 13h
dès 12 ans – sur inscription – durée : 2h

En voix ta lecture !
Lecture à voix haute : choix de textes, jeux oraux, préparation à la lecture publique.
maison du livre, de l’image et du son
mercredis 15 octobre, 12 novembre, 17 décembre à 16h30
dès 12 ans – sur inscription – présence aux 3 séances nécessaire – durée : 1h30

Les clubs intergénérationnels

Cafétrico »thé »
Atelier tricot dans une ambiance chaleureuse.
médiathèque du Tonkin
vendredis 5 septembre, 3 octobre, 7 novembre, 5 décembre à 17h
dès 8 ans – sur inscription – durée : 2h

Le Krill
Le Krill, c’est le Komité Révolutionnaire Indépendant des Lecteurs Lambda, qui réunit 5 fois par an les bédéphiles du Rize.
samedi 13 septembre à 10h
dès 10 ans – sur inscription – durée : 2h

Tricote papote
Tricot, crochet, broderie autour d’une boisson chaude. Venez avec vos projets en cours et votre matériel.
médiathèque du Rize
samedi 22 novembre (autres dates à suivre) à 10h30
dès 10 ans – sur inscription – durée : 2h

Les clubs adultes

Club lecture
Échanges autour des lectures préférées. Une ou deux séances spéciales seront consacrées au « Prix rizien » autour de la thématique de l’eau.
médiathèque du Rize
samedi 20 septembre à 10h30
durée : 1h30

Enlivrez-vous, Le Cercle
Rendez-vous réguliers autour d’un thème choisi ensemble à la séance précédente, participants et bibliothécaires présentent le livre qu’ils ont lu.
maison du livre, de l’image et du son
samedi 18 octobre, samedi 6 décembre à 10h30
sur inscription pour présenter son livre – durée : 1h30

Comptoir des mots
Club de lecture à voix haute qui se réunit ponctuellement autour d’une thématique ou d’un projet spécifique. Prochain rendez-vous en 2026 !
maison du livre, de l’image et du son
sur inscription

Office littérature participatif
Participation d’usagers à la sélection des romans achetés par la bibliothèque.
3 séances par an. Inscriptions closes pour 2025-2026.
maison du livre, de l’image et du son

Ces clubs sont des occasions de rencontrer d’autres passionnés, de prendre part à des discussions enrichissantes, voire de s’impliquer dans les choix culturels des médiathèques. De vrais moments de plaisir, d’échange et de découverte.

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Vivez l’été | À l’heure anglaise : un été « so british » à la maison du livre


Cet été, cap sur les Iles Britanniques sans quitter la ville ! La maison du livre, de l’image et du son vous invite à un voyage au cœur des cultures britannique et irlandaise. Du cottage cosy au pub traditionnel, en passant par l’ambiance d’une garden party, la salle d’exposition se transforme pour une immersion sensorielle et culturelle so british, à savourer en famille ou entre amis.



Une exposition immersive et éclectique

Laissez-vous emporter dans une atmosphère chaleureuse et dépaysante où l’on flâne entre les rayons d’une bibliothèque anglaise, les murs décorés de pochettes de vinyles mythiques, ou encore les coins lecture dignes des plus charmants salons de thé. Romans, œuvres d’art, musiques, films et documentaires vous attendent pour explorer la richesse et la diversité de la culture britannique… et au-delà !

Des animations pour tous les goûts et tous les âges

Au programme, une série d’animations conviviales et créatives qui invitent à la découverte, à l’échange et au plaisir :

  • Cosy Mystery Quiz : testez vos connaissances sur ces charmantes enquêtes policières
    jeudi 10 juillet à 11h
  • Le comptoir des mots : venez lire à voix haute vos extraits préférés autour de la littérature britannique
    jeudi 17 juillet à 11h | sur inscription
  • Faire soi-même ses pickles : explorez les bienfaits de ces délicieux légumes vinaigrés et créez vos savoureux bocaux
    vendredi 18 juillet à 10h30 | sur inscription
  • Video Games : une sélection de jeux vidéo aux accents anglais
    mercredi 20 août à 17h | sur inscription
  • Blind-test musique & cinéma : testez vos connaissances sur les musiques et scènes cultes du cinéma britannique
    samedi 23 août à 11h
  • Happy Hour spécial polar : un quiz 100 % polar anglais
    mercredi 27 août à 17h

🇬🇧 Et pour prolonger le plaisir à la maison, emprunter les documents de notre sélection en cliquant ici.
Si vous n’êtes pas encore abonné, on vous rappelle que c’est gratuit !

Let’s get British!



Retrouvez la programmation complète de l’été des médiathèques sur l’agenda en ligne, en cliquant ici ou à l’accueil des médiathèques.

Dans le cadre de Vivez l’été, la programmation estivale d’animations sportives et culturelles de la ville de Villeurbanne.

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Découvrir | La critique du progrès technique

Une longue histoire qui n’est pas terminée…

Si, pour certains, critiquer le progrès technique ou vouloir décider collectivement de la place qu’on lui accorde dans nos sociétés relève de l’hérésie “amish” et réactionnaire, de plus en plus de voix s’élèvent pour pointer les effets socialement et écologiquement destructeurs de certaines “innovations”. La numérisation des services publics, qui s’accompagne systématiquement de “déshumanisation”  avec fermeture de guichets et inaccessibilité pour les nombreux usagers victimes de la “fracture numérique”, est un facteur d’exclusion sociale comme l’ont pointé à plusieurs reprises les défenseurs des droits successifs, notamment Claire Hédon dans son dernier rapport. Pour diverses raisons, on a vu des résistances collectives et individuelles contre les compteurs Linky, la mise en place de la 5G, l’installation de nouveaux aéroports et aujourd’hui encore les méga-bassines. C’est finalement tout un modèle de société – capitaliste, productiviste, libéral – qui est aujourd’hui remis en cause au nom des communs et du Vivant (des “externalités” du Marché).

Une longue histoire

Cette contestation du progrès technique n’est pas récente et on en trouve trace dès la première révolution industrielle qui commence en Angleterre : au début du XIXe siècle, les artisans du textile qualifiés (tondeurs, tisserands et tricoteurs), dont la vie n’était déjà certes pas facile, s’inquiètent de voir arriver les nouvelles machines qui séduisent leurs employeurs et les manufacturiers. À raison : un nombre d’emplois considérable sera perdu, ceux qui parviendront à garder leur travail n’en conserveront pas le sens et seront déqualifiés et aliénés. La plupart seront remplacés par des femmes et des enfants qu’on pourra se permettre de payer beaucoup moins. Enfin, c’est tout leur monde social, leurs petites communautés soudées, autonomes et résilientes, qui disparaîtront au profit de grands centres urbains entièrement soumis au Marché. Le bouleversement est jugé aussi destructeur que celui du mouvement des enclosures des siècles précédents.

Malgré les promesses de prospérité et de lendemains radieux, les révoltes éclatent, de nombreuses machines sont brisées et ce n’est qu’au prix d’une répression sanglante et impitoyable que l’État parvient à imposer la logique du “progrès”. La police et l’armée est envoyée sur les lieux de révolte, menant une véritable guerre intérieure au peuple et protégeant les seuls intérêts des plus gros possédants (un certain nombre de petits chefs d’atelier ayant abandonné les machines à la demande des militants). De grands procès exemplaires ont lieu et aboutissent à des punitions particulièrement sévères pour celles et ceux qui sont soupçonnés d’organiser et mener les mouvements de révolte.
On retrouve les mêmes logiques répressives à l’œuvre lors de la révolte des Canuts quelques années plus tard, à Lyon.

On redécouvre depuis quelques années l’histoire de ces résistances et leur actualité : deux siècles avant Greta Thunberg, on s’inquiétait de notre rapport à l’environnement et de la course à la croissance, à l’accélération et à l’accumulation inégalitaire de pouvoir et de richesses.

Des penseurs du XXe ont perpétué et élaboré une colonne vertébrale idéologique à la “techno-critique“, qui est multiple dans ses manifestations et ses revendications. On retrouvera par exemple Ivan Illich ou Lewis Mumford dans cette anthologie :

Les “luddites“, comme on appelle les briseurs de machines de l’Angleterre du XIXe siècle, tirent leur nom du Roi fictif Ned Ludd, et leurs intuitions et stratégies inspirent ou trouvent leur écho dans de nombreuses luttes à travers le temps et les frontières.

L’Histoire permet de faire émerger à nouveau une mémoire dont on avait organisé l’oubli, au profit de la fiction “Panglossienne” du progrès technique indiscutable où “tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes”.

Mieux comprendre pour retrouver du pouvoir d’agir

Nous vivons avec l’informatisation une seconde révolution industrielle qui ressemble en de nombreux points à la première : accélération des changements et destruction de mondes sont, là-encore, au rendez-vous. De nombreux ouvrages viennent questionner et critiquer la place du numérique dans nos sociétés, notamment le “techno-solutionnisme” et l’absence de débat démocratique en ce qui concerne les choix technologiques.

La technologie n’est ni neutre, ni bonne, ni mauvaise, mais chacune porte en elle un certain type d’usage, façonne son utilisateur et, dans le cadre de l’informatique, fait advenir un nouveau monde. Comprendre les enjeux, c’est pouvoir faire preuve de “techno-discernement” et se réapproprier le monde qui nous entoure. Pour vous accompagner, vous trouverez de nombreuses références dans les collections des médiathèques :

Ce que la technologie fait au politique
Ce que les “réseaux sociaux” font au mouvement social

On citera par exemple quelques ouvrages de critique sociale :

Mais aussi économique, culturelle, ou critique de l’école connectée :

Autour de l’intelligence artificielle, on pourra aller voir du côté de la trilogie d’Eric Sadin chez l’Échappée, maison d’édition de référence pour la techno-critique :

Et pour mieux saisir l’envers du décor, on se tournera vers le Contre-atlas de l’intelligence artificielle, de Kate Crawford, et En attendant les robots, du sociologue Antonio A. Casilli qui montre la réalité du travail du clic qui se cache derrière les solutions dites autonomes et automatiques.

Réponses et résistances

Face à l’ampleur du bouleversement numérique, on trouvera différentes réponses plus ou moins radicales. L’impact écologique du numérique (la fabrication des smartphones, serveurs, ordinateurs, infrastructures nécessaires à des usages toujours plus voraces) nous fera explorer la piste de la sobriété numérique.

Pour les plus jeunes
Le spécialiste du Green IT vous donne les clés pour comprendre…
…et pour agir.

Un autre numérique est-il possible ? C’est en tout cas ce que prônent les partisans d’un numérique responsable :

Moins mais mieux ? Voilà l’école du cyber-minimalisme qui vous invite à la déconnexion pour vous réapproprier votre temps et votre attention :

Plus radicaux, certains résistent encore et toujours à l’envahisseur numérique :

L’association des Soulèvements de la Terre a remis sur le devant de la scène la stratégie du sabotage largement employée par les luddites, et le film d’action Sabotage, sorti cet été sur les écrans, adapte librement l’essai Comment Saboter un Pipeline d’Andréas Malm, sorti à la Fabrique. Le sabotage revient-il à la mode ? C’est le pari que fait le dernier numéro de Socialter d’août-septembre 2023 malicieusement intitulé « On se soulève et on casse ? »  

Et quand on a tout cassé, on fait quoi ? Du high-tech aux “low-techs”

Revenir aux “basses technologies”, des technologies plus simples et conviviales, qui permettent de se réapproprier les machines et les savoir-faire. On vous renverra aux nombreux ouvrages pratiques de nos bibliothèques aux rayons bricolage, jardinage, loisirs créatifs et culture maker et on se contentera ici de présenter quelques fondamentaux autour de la notion de low-tech :

Si vous souhaitez vous lancer, quelques ouvrages pourront vous y aider :

Mais n’hésitez pas à feuilleter un journal consultable en ligne sur le site des médiathèques grâce à votre abonnement, et visiter un site de référence, dont le serveur fonctionne grâce à des panneaux solaires ! Tout savoir sur la low-tech en France et surveiller les projections du documentaire Low Tech, sorti en juin dernier.

Nos collections s’enrichissent toujours d’ouvrages critiques présentant des points de vue variés sur la question technique, si vous en connaissez d’autre n’hésitez pas à nous faire des suggestions. Et s’il vous en faut encore, allez voir du côté de cet article, “starter kit technocritique” :

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