Vue lecture

Demain, ton visage : Ce que Détrat doit à Guibert

Le sida les a tous deux assaillis ; tous deux ont lutté comme des damnés sur le radeau de l’écriture, les mots plaqués au corps telle une couverture de survie. Le premier, c’est Hervé Guibert, auteur du célèbre À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990, Gallimard) et disparu en 1991 à l’âge de 36 ans – « Sid’assassiné », chantait Barbara. 

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Alain Cadéo à ciel ouvert

Il nous a quittés en juin 2024, mais peut-on s’exprimer ainsi s’agissant d’Alain Cadéo, écrivain qui ne s’est jamais laissé emprisonner dans un verbe ? Aux prises avec la Camarde qui ne le lâchait plus d’une semelle, il a pourtant encore répondu, avec un enthousiasme intact, à une interview que je lui avais proposée pour le blog Sous le pavé la plume.

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Culture de la minceur : l’invisible asservissement

Élément clé d’une véritable « carte d’identité sociale », la conformité du poids des femmes, selon des critères fixés sans leur consentement, est au cœur d’un travail richement documenté par la journaliste Juliette Lenrouilly, dans son ouvrage : Affamées – Enquête sur la culture de la minceur (Fayard).

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L’eucharistie selon Chavardès

« En grec ancien, il existe un mot qui exprime à la fois la volupté, la grâce, la joie… », explique Luciano à son ami Stan, dont nous suivons le parcours quasi initiatique entre mort et vie (dans cet ordre-là) sans en perdre une miette. Quel est-il, ce mot ? « Eucharistie. » – « On fait revenir l’autre par la pensée ou la prière. »

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Le génie renouvelé de Jacqueline Harpman

Moi qui n’ai pas connu les hommes (stock) est le livre qui contient le monde – dans tous les sens du terme. Du monde (des gens) ; des mondes (des univers). Tout y est dans cette magie qui nous assemble et nous transcende ; tout y figure dans cet avilissement qui nous infecte et nous isole : l’humaine condition dont l’unique échéance est la mort.

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