
Dans Une jeunesse levantine, Michel Santi livre une confession sans fard, toute de lucidité désenchantée, sur ses années adolescentes entre Beyrouth, Le Caire, Riyad et Téhéran, au cœur d’un Moyen-Orient en proie à ses convulsions.
Dans Une jeunesse levantine, Michel Santi livre une confession sans fard, toute de lucidité désenchantée, sur ses années adolescentes entre Beyrouth, Le Caire, Riyad et Téhéran, au cœur d’un Moyen-Orient en proie à ses convulsions.
Cet album est un véritable reportage militant pour témoigner de la surpêche le long des côtes atlantiques d'Afrique (ici en Gambie) et des conditions de vie des laissés-pour-compte du développement mondial.
De très beaux dessins et une colorisation grandiose : ce sont les images qui racontent l'histoire. Un court récit, comme une nouvelle, l'histoire d'un homme taiseux et solitaire qui erre comme un fantôme dans les rues d'une ville déserte, hors-saison.
Après Le serpent et le coyote (Le Lombard, 2022), Matz et Xavier reprennent les routes de l'Ouest Américain et revisitent le western au son d'une radio des années 70.
Si, pour les vacances, vous cherchez un pavé à dévorer allongé sur le sable ou confortablement installé sur une terrasse, Les Malarazza d’Ugo Barbàra vous comblera. Cette saga retrace l’ascension d’une famille italienne de propriétaires terriens, lesquels quittent la Sicile pour s’installer à New York à fin du XIXe.
Koko n'aime pas le capitalisme à la plage est le deuxième album dans lequel tientiens publie (chez Bandes Détournées) des versions enrichies et complétées de ses publications sur les réseaux sociaux. La recette n'a pas changé. Le dessinateur croise allègrement les cultures pop (séries, ciné et télé, surtout), l'actualité politique, les refs Internet et la lutte des classes. Le résultat est une fois encore un manuel débridé d'émancipation sociale, de résistance humoristique et d'engagement à durée indéterminée sans période d'essai.
Quatorzième roman de Stephen King, Simetierre, publié en France en 1985 aux éditions Albin Michel et traduit par François Lasquin, est une œuvre puissante. Son magnétisme contagieux est d’une force fictionnelle stupéfiante. Impossible de ressortir indemne du voyage qu’elle propose en direction du pire au nom de la pulsion de vie.
L'album reprend la diatribe écologique qu'était le bouquin de Norek. Plus qu'une alerte, c'est une véritable alarme et qui résonne très fort. Le fond comme le ton sont sans appel : un thriller pré-apocalyptique. Tout comme Caryl Férey, Olivier Norek fait partie de ces écrivains qui aiment adapter leurs romans en albums de bande dessinée. Et on adore ça.
Chant lyrique d’un marin lancé dans un voyage en mer au bout du monde, Les Cinquièmes hurlants perpétue la longue tradition de l’épopée maritime qui depuis l’Odyssée fait le plaisir de lectures aussi savoureuses qu’enchanteresses.
Moi qui n’ai pas connu les hommes (stock) est le livre qui contient le monde – dans tous les sens du terme. Du monde (des gens) ; des mondes (des univers). Tout y est dans cette magie qui nous assemble et nous transcende ; tout y figure dans cet avilissement qui nous infecte et nous isole : l’humaine condition dont l’unique échéance est la mort.
Avec Les Itinérants (trad. Stephan Lambadaris), Francesco Verso offre un texte de solarpunk aux frontières de l'anticipation technologique et d'un transhumanisme communautaire. Dans une Rome post-fossile, traversée de contrastes socio-techniques et de mutations anthropologiques, Verso imagine un monde où l'utopie n'est plus une abstraction naïve, mais un engagement collectif et incarné dans la mobilité, la solidarité et une redéfinition radicale du travail.
Dans Jean-Luc Mélenchon sur le divan (Dunod, 2025), Gianpaolo Furgiuele, psychanalyste et sexologue, livre une lecture incisive de la figure mélenchonienne. Entre faille narcissique, stratégie de provocation et reconversion symbolique de l’Histoire, ce portrait analytique d’un chef politique est aussi celui d’une époque en crise.
La littérature a toujours été le reflet de notre société , les réactions qu’elle suscite révèle les attentes , les rejets ou l’enthousiasme du public et témoigne des changements de mentalités. Si les changements déclenchent parfois des polémique, un courant, apparu depuis quelques années, remet en cause les classiques.
La Sicile. Une terre gorgée de soleil et entourée par le bleu de la Méditerranée ; une terre riche d’histoires nourries par les différentes présences des peuples qui l’ont investie et façonnée. Décidément Giovanni Falcone, le roman de Roberto Saviano fait parler de lui (trad. Laura Brignon). Par Hakim.
On connaît bien désormais Ian Manook cet écrivain-voyageur, auteur de polars dits « ethniques », qui nous balade depuis une dizaine d’années vers diverses contrées exotiques, depuis la Mongolie de son Yeruldelgger jusqu’au plus récent Krummavisur islandais.
2017, vingt-cinq ans après le décès d’Alex, leader du groupe de rock Musk formé au lycée, trois amis, Manu, Leila et Simon se retrouvent à l’initiative de l’un d’entre eux. Anna, la sœur d’Alex, se joint à eux pour cette réunion d’anciens potes, et les langues se délient sous l’influence de l’alcool et des souvenirs.
Un western en forme de road-movie, entre un vieux hors-la-loi décati et un jeune orphelin sourd et muet. Une chevauchée qui cache bien des surprises. À commencer par le courrier de Calamity Jane. Au scénario de cet album : Philippe Foerster (né en 1954) qui a fait ses classes à l’école belge aux côtés de Sokal, Schuiten, entre autres, avant de travailler auprès de Gotlib. Au dessin, un autre Philippe, Philippe Berthet (né en 1956) : un « frontalier » qui basculera rapidement du côté belge de la BD.
Une traque pleine de dangers, un « nature-writing » efficace dans le froid et la neige d'une forêt primaire en plein hiver, quand le blizzard souffle une légende indienne ou une fable philosophique.
En 1954, une authentique et véridique affaire de « fuites » va secouer la IVe République avec, au cœur de cette incroyable histoire d’espionnage franco-française : François Mitterrand !
Après avoir parlé de l’amour de Marcel Pagnol pour sa mère, je me suis (re)plongé dans Chagrin d’école de Daniel Pennac. Une autobiographie qui s’ouvre sur une scène avec sa mère, alors qu’il est déjà adulte, professeur et écrivain.
Jade Song est une écrivaine et artiste dont le premier roman, Chlorine, a été publié par les éditions William Morrow. Récompensé par le prix Alex de l'American Library Association et le First Novel Prize du Writer's Center, Chlorine (trad. Marie Koullen) a été sélectionné comme Editor's Choice par le New York Times et a été traduit en français (Marie Koullen), chinois, italien.
Jetons un œil à l’infini de l’univers. Des planètes, des étoiles, des galaxies lointaines peuplées de supernovas, de particules et de rayons cosmiques… Et si on tendait l’oreille, qu’entendrait-on ? Et si ce que des années de recherches scientifiques ont tenté de prouver n'était qu’un simulacre ? Ou une simple méprise ?
Ne vous fiez pas au titre de ce roman brésilien, ce n’est pas une romance dans laquelle les sentiments se disputent au soleil dans ce pays lusophone. Paru sous le titre Tudo é rio, ce livre traduit par Laure Elisabeth Collet a connu un immense succès lors de sa sortie et en le lisant, on sait pourquoi...
Les éditions Corlevour ont récemment fait paraître le recueil novateur de Dorian Masson, Ils disent qu’il y a un remède. Entre quête d’humilité et regrets d’amours perdues, ce livre de poésie contemporaine se démarque déjà par ses images, ses formules, sa poétique propre.
Voici un nouveau venu dans la superbe collection La bibliothèque des illustres, publiée en partenariat par les éditions Perrin et la Bibliothèque nationale de France : Talleyrand. Cette biographie signée Charles-Éloi Vial est remarquable à plusieurs égards. Archiviste paléographe, docteur habilité en histoire et conservateur au département des Manuscrits de la BnF, l’auteur nous donne à connaître un homme de contradictions — comme tout un chacun — qui poursuivait deux grands buts dans la vie : lui-même, et l’idée qu’il se faisait de la France, et plus largement de l’Europe à construire.
« La première fois que je suis entrée dans l’appartement, il pleuvait. C'était pour la visite. J’ai attendu l’agent devant le 37 bis. Il est arrivé avec une demi-heure de retard. » Voici comment tout commence pour la petite. Elle a besoin d’un endroit où vivre, qui l'inspirera pour écrire sa thèse. Et elle l’a trouvé. Pas besoin de visiter, elle sait qu’elle se trouve exactement où il faut. Elle est chez elle, c’est aussi simple que ça.
Le Veterans’Home of Wyoming à Durant accueille depuis longtemps des anciens combattants entre ses murs. Charley Lee Stillwater faisait partie de ceux qui s'installaient en bordure de la route et saluaient toutes les voitures qui passaient. Il fallait bien faire passer le temps et, dans un fauteuil roulant, on ne pouvait pas vraiment imaginer s'engager dans de grandes randonnées quotidiennes.