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Nouvelles recommandations sur l’exposition aux écrans : que faut-il en penser ?

8 mai 2024 à 18:33

Gestion des temps d’écran : faites ce que je dis, pas ce que je fais

Il n’y a rien qui nous agace plus que les débats manichéens autour des écrans. 

Pour ou contre. 

Interdire.

Contrôler. 

Les intentions du gouvernement de vouloir éradiquer les fléaux liés aux écrans – de l’impact sur le développement au cyber harcèlement – est plus que louable. Le problème est réel.

Mais le problème est que la reprise des médias tend à mettre en avant les interdictions alors que l’essence même des recommandations est orientée vers l’éducation des parents.

Cependant,  quand on s’attaque à un vrai problème, il faut aussi réfléchir à des solutions qui peuvent s’appliquer. 

Forcément, si on nous interdit quelque chose, notre esprit humain est tenté de se rebeller, de refuser cet affront. L’éducation est de l’ordre de l’intime et le libre-arbitre prévaut (excluant les violences bien entendu). C’est d’autant plus vrai qu’interdire quelque chose qui est à disposition est complètement absurde.

Imaginez que demain on interdise les boissons à base de Cola pour les enfants. Cependant elles restent vendues à tout un chacun. Comment s’assurer qu’au sein des foyers, personne n’en consomme ? C’est impossible. 

Vous me direz, les cigarettes et l’alcool sont à disposition aussi et on peut penser qu’on n’a pas à s’inquiéter qu’un parent fasse tirer une taffe à son enfant. Rappelez vous qu’il y encore 30 ans, on fumait librement à côté des bébés ou dans les voitures avec les fenêtres fermées et des enfants en bas-âge embarqués. Des années plus tard, on a éradiqué le fléau de la consommation passive grâce à une combinaison de 2 éléments:

  • L’éducation
  • Le cadre légal

C’est donc important de comprendre qu’il faut un minimum de cadre légal pour pouvoir aboutir à une action massive et collective mais que l’éducation est essentielle pour comprendre le sens de ces interdictions et se les approprier.

Revenons à nos écrans pour bien comprendre les recommandations qui ont été faites au gouvernement

Pour rappel, cette commission d’experts nommée par Emmanuel Macron a rendu fin Avril un rapport intitulé  « À la recherche du temps perdu » sur l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans.

La première partie du rapport s’applique à comprendre quels sont les impacts réels des écrans sur nos enfants.

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Ce que dit le rapport sur l’impact des écrans sur nos enfants

La première partie du rapport s’applique à résumer les risques liés à l’exposition aux écrans dès l’enfance.

Les risques pour la santé physique

L’usage excessif d’écran présente un risque pour la santé physique

Les recherches montrent que l’usage excessif des écrans peut entraîner des déficits de sommeil, une sédentarité accrue, et par conséquent, une augmentation du risque d’obésité chez les enfants et adolescents. Ces problèmes sont particulièrement préoccupants dès le plus jeune âge, mais s’accentuent à mesure que les enfants grandissent et passent plus de temps sur les écrans, en particulier les adolescents.

Les risques d’impact sur la vision existe aussi

L’exposition prolongée à la lumière bleue des écrans peut contribuer au développement de la myopie chez les enfants, un risque qui augmente avec le nombre d’heures passées devant un écran, en particulier chez les enfants de moins de 12 ans.

Les risques liés au développement cognitif

Les risques cognitifs sur les jeunes enfants sont réels

Les écrans peuvent nuire au développement cognitif et émotionnel des jeunes enfants. Une vigilance est recommandée pour les enfants les plus jeunes, idéalement jusqu’à l’âge de 4 ans, car la « technoférence », c’est-à-dire l’interférence de la technologie dans les interactions quotidiennes, peut altérer la qualité et la quantité des interactions parent-enfant nécessaires pour un développement socio-émotionnel et linguistique sain.

C’est donc le temps d’écran qui est en cause ici

Les réseaux sociaux sont un facteur aggravant pour la santé mentale:

Les réseaux sociaux peuvent aggraver des conditions préexistantes telles que la dépression et l’anxiété chez les adolescents. Ces plateformes, par leurs mécanismes de feedback et de comparaison sociale, peuvent être particulièrement impactantes pour les adolescents, en exacerbant les sentiments d’insuffisance et de solitude.

L’exposition à des contenus et sites web inappropriés

Ces risques liés aux contenus non régulés. Les enfants et adolescents ayant un accès facile et non supervisé aux écrans peuvent être exposés à des contenus inappropriés, tels que la violence extrême et la pornographie. Ces expositions peuvent être traumatisantes et ont des implications à long terme sur leur santé mentale et leur développement psychologique, particulièrement pour les préadolescents et adolescents. 

Les impacts sociétaux avec l’influence des stéréotypes

Les écrans peuvent renforcer les stéréotypes de genre et sociaux par les médias et jeux vidéo. Ces influences peuvent façonner la perception que les jeunes ont de la société et d’eux-mêmes, en particulier chez les enfants en âge scolaire (6-12 ans) qui commencent à former leur identité sociale.

Les stratégies pour l’avenir entre régulation et accompagnement

La nécessité d’élaborer des stratégies pour réguler l’utilisation des écrans, améliorer la qualité des contenus accessibles aux mineurs, et renforcer l’accompagnement parental et éducatif dans l’utilisation des technologies numériques. Ces mesures sont essentielles pour toutes les tranches d’âge mais doivent être adaptées spécifiquement pour les adolescents qui sont les plus susceptibles d’utiliser les écrans de manière autonome.

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Les changements recommandés dans le nouveau rapport de la commission d’experts 2024

Suite à cette analyse, le rapport recommande un série de renforcements de la régulation et de changements qui sont résumés ci-dessous mettant en évidence la différence avec ce qui était précédemment en place.

 

Pour les enfants de moins de 3 ans : l’absence d’écran à privilégier

  • Avant : pas d’écrans recommandés pour éviter les retards de développement et privilégier les interactions humaines.
  • Recommandation du rapport 2024 : l’accent est également mis sur l’absence d’écrans, mais avec une recommandation d’un usage très modéré et accompagné si utilisé, orienté principalement vers des interactions récréatives et éducatives.

 

Pour les enfants de 3 à 8 ans : plus de rigueur sur les temps d’écran et les moments d’usages

  • Avant : limitation à des sessions courtes et régulées, principalement pour des contenus éducatifs et éviter les périodes près du coucher.
  • Recommandation du rapport 2024 : insistance sur une utilisation ritualisée et limitée, avec une planification qui apprend à l’enfant à attendre et à gérer son temps d’écran, également à distance du coucher.

 

 Pour les enfants de 8 à 12 ans : attention au téléphones portables

  • Avant : accompagnement dans la découverte des écrans avec un dialogue ouvert sur leur utilisation et les contenus appropriés.
  • Recommandation du rapport 2024: un dialogue positif continu sur l’utilisation des écrans, avec surveillance des signes de troubles du sommeil ou de l’isolement social.

 

Pour les adolescents (12 ans et plus) : gérer les réseaux sociaux et le cyber-harcèlement

  • Avant:  encouragement à une utilisation responsable avec supervision parentale, surtout concernant l’accès aux réseaux sociaux.
  • Recommandation du rapport 2024: Des restrictions plus strictes avec l’introduction de téléphones sans accès Internet jusqu’à 11 ans et pas de réseaux sociaux jusqu’à 15 ans, pour protéger les jeunes des impacts négatifs de l’exposition précoce.

 

L’approche générale : être plus stricte et plus structuré

  • Avant: une approche plus flexible qui met l’accent sur l’éducation et le contrôle parental.
  • Recommandation du rapport 2024: recommandations plus strictes et structurées avec des jalons d’âge précis pour l’introduction de différentes fonctionnalités technologiques.

 

L’avis app-enfant sur ces recommandations de gestion des écrans

Ce que ce rapport met en avant n’est pas nouveau et la sonnette d’alarme tirée par les experts est justifiée. Cependant cela manque d’outils concrets pour une mise en place efficace :

Les temps d’écran limités et accompagnés chez les tout-petits

Pour les petits ce qu’il faut éradiquer, c’est le tout-écran. Là encore c’est l’éducation qui doit prévaloir : il faut massivement éduquer au fait que ce n’est pas l’écran en soi qui est le souci principal mais le fait qu’il remplace des activités essentielles au développement de l’enfant. Il faut laisser l’enfant manipuler en 3D, se dépenser, échanger avec des vrais êtres humains. L’objectif ici est de ne plus se retrouver avec des enfants qui restent devant un écran trop de temps.

Est-ce réaliste de penser que les efforts d’éducation seront payants ? C’est tout à fait possible. Pour faire le parallèle, en Inde on a réussi à éradiquer les décès des enfants liés à la déshydratation suite à une diarrhée grâce à des campagnes massives de communication. Le problème était simple : la plupart des parents constatants que les enfants faisaient de selles liquides ne donnaient pas d’eau à boire à leurs enfants. La logique étant qu’on ne remet de l’eau dans un seau troué…. Il a donc fallu éduquer les populations et mettre à disposition des solutions de réhydratation. Aujourd’hui ces décès sont rares.

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Instaurer plus de rigueur pour les 3 – 8 ans

Dans le cas des enfants plus grands, la rigueur s’impose : cadrer les temps d’écran et choisir les types de contenus (applis, sites web, appareils, etc.). On évite donc les usages à des moments précis : au réveil, au moment de se coucher et au moment des repas. On ritualise. On privilégie les grands écrans et les apps éducatives. En revanche, il est important qu’il puisse y avoir des indications plus claires sur les types de contenus (par exemple différents labels concernant le contenu éducatif, les âges, le temps moyen à passer sur le jeu, etc.). Cela permettra un choix plus éduqué et du temps passé devant les écrans qui soit plus qualitatif.

Retarder l’accès au smartphone et aux réseaux sociaux

Là encore, c’est un enjeu de taille. Permettre à un enfant de posséder un téléphone portable trop jeune c’est comme donner les clés d’une voiture à un jeune qui n’a pas le permis. La norme sociale ne justifie pas l’accès au téléphone ou aux réseaux sociaux : ce n’est pas parce que les copains ont un téléphone qu’il faut en offrir un à son enfant. Ce n’est pas parce que les copains sont sur Tik Tok, qu’il faut leur.

C’est un leurre de penser qu’il sera isolé s’il n’en a pas. Finalement un enfant qui a un smarphone va passer plus de temps sur son écran mais cela va aussi créer plus d’anxiété envers les parents qui auront tendance à être plus vigilants (par exemple de la géo-localisation ou des contrôles parentaux).

Autoriser son enfant à ne pas avoir de téléphone portable, c’est un peu comme lui montrer qu’on a beaucoup plus confiance en lui !

Il est possible que cet argument ne fasse pas mouche auprès de votre préado qui attend son iphone mais dans les faits, c’est réel !

 

Aider les jeunes à créer un climat de confiance en anticipant au maximum

En réalité, ce qui compte avec les plus grands, c’est le dialogue.

Prévenir, plutôt que guérir.

Accompagner plutôt qu’interdire.

Dans les faits, il s’agit de les prévenir qu’ils peuvent se retrouver exposés à des contenus inappropriés et leur donner la possibilité d’en parler, en les déculpabilisant. Leur expliquer les risques d’addictions et les impacts pour leur santé. Leur indiquer combien de temps ils peuvent rester ou donner des règles indicatives.

Il s’agit ici de leur donner des repères car trop souvent on pense que le contrôle parental sera suffisant pour s’auto-réguler mais les enfants ont rarement suffisamment de recul pour arriver à faire ce travail seul. Il faut aussi leur laisser faire des erreurs, contrôler de temps en temps mais avant tout créer un climat de confiance autour de cet usage.

Zéro tolérance sur le cyber harcèlement

Dernier point essentiel : il est important ne laisser aucune place au cyber harcèlement. Cela commence par un cadre légal fort et contraignant. Il n’est possible de laisser cette haine se propager sans répercussion. C’est là que des efforts doivent être collectifs : autorités, école, parents, professeurs,… Tout le monde doit s’aligner pour ne laisser rien passer sur ce sujet.

 

Nous espérons que cet article aura pu vous aider à éclairer la compréhension de ce rapport. N’hésitez pas à donner votre point de vue en commentaire.

 

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Tout savoir sur les techniques des enfants pour détourner le contrôle parental

25 avril 2024 à 12:49

Connaître toutes les manières de détourner le contrôle parental AVANT vos enfants

Ceci est l’article que vous attendiez. On aimerait penser que l’on est à l’abri de tous les dangers que on met en place un contrôle parental pour nos enfants et nos adolescents. Mais que nenni ! Non seulement il faut tout de même avoir des conversations en amont avec eux sur les risques (au cas où) mais il faut aussi savoir que ces petits malins savent déjouer le système.

Cet article vous permettra d’avoir une longueur d’avance sur vos enfants ! (Chuuuuuttttt ! C’est un secret !)

En termes de contrôle parental, mieux vaut prévenir que guérir

Parler de risques en amont

C’est important de parler des risques avec vos enfants et des les protéger des contenus inappropriés. On ne peut pas se protéger d’un danger qu’on ne connait pas. On peut le faire en utilisant des mots simples et surtout en déculpabilisant les enfants : les contenus inappropriés viennent à eux souvent plus qu’ils ne vont les chercher. Ils ne doivent donc pas avoir honte de vous en parler ou avoir l’impression qu’ils ont fait une bêtise. S’ils ont été exposé à des contenus qui ne sont pas adaptés à leur âge vous pouvez trouver des conseils sur la manière d’aborder ce sujet avec eux dans cet article. 

Parler des limites que vous allez paramétrer avec les contrôle parental

Il est évident que si vous souhaitez utiliser un contrôle parental vous allez le paramétrer en expliquant aux enfants ce que vous aller contrôler et surveiller. C’est important qu’ils sachent ce que vous surveillez et c’est une marque de confiance qui aidera à réduire les abus ou à dédramatiser d’éventuels abus.

Continuez de jeter un oeil de temps en temps sur l’activité des enfants avec les écrans

Quoi qu’il arrive, il faut continuer de surveiller et d’être vigilant pour savoir ce que les enfants font avec les écrans. ou même savoir s’ils sont victimes de cyber-harcèlement. Surveillez également d’autres éléments dans leur comportement comme leurs habitudes alimentaires, leur sommeil ou leurs comportements sociaux et familiaux.

Vous pouvez consulter notre article qui vous guidera sur l‘usage des contrôles parentaux avec une sélection des meilleurs systèmes à tester et à utiliser.

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Comment les enfants nous arnaquent en contournant les contrôles parentaux ?

1. Utilisation de VPN (Réseau Privé Virtuel)

Les VPN permettent de masquer l’adresse IP d’un utilisateur et de contourner ainsi les restrictions géographiques et les filtres de contenu. En utilisant un VPN, un enfant peut accéder à des sites web et des services en ligne bloqués par les paramètres de contrôle parental. Cela leur permet de naviguer sur Internet sans surveillance ni restrictions.

2. Modification de l’Horloge Système

Une méthode simple mais efficace que les enfants utilisent est de modifier l’heure et la date sur leur appareil. De nombreux contrôles parentaux utilisent des paramètres basés sur le temps pour restreindre l’accès à des appareils ou à des contenus pendant certaines heures. En ajustant l’horloge système, les enfants peuvent prétendre être dans un créneau horaire permis et ainsi déjouer ces restrictions.

3. Utilisation de modes incognito ou privés

Les navigateurs modernes offrent des modes « incognito » ou « privé » qui ne stockent pas l’historique de navigation, les cookies, ou les données de session. Les enfants peuvent utiliser ces modes pour éviter que leur activité en ligne soit enregistrée. Cela rend plus difficile pour les parents de suivre les sites qu’ils ont visités.

4. Création de comptes d’utilisateur alternatifs

Les enfants peuvent créer des profils d’utilisateur alternatifs sur leurs appareils ou des comptes sur des plateformes en ligne qui échappent à la surveillance des contrôles parentaux. Ces comptes peuvent ne pas être soumis aux mêmes restrictions ou surveillances que leurs comptes principaux.

Les enfants se fichent de nous

5. Utilisation de Proxies Web

Semblable à l’utilisation de VPN, les proxies web permettent aux enfants de naviguer sur Internet via un serveur intermédiaire. Cela masque leur activité en ligne réelle des contrôles parentaux, leur permettant d’accéder à des contenus autrement bloqués.

6. Installation d’applications de messagerie alternatives

Les enfants peuvent télécharger des applications de messagerie qui ne sont pas surveillées ou contrôlées par les outils de contrôle parental standard. Ces applications peuvent inclure : des fonctionnalités de messagerie cryptée ou anonyme, rendant plus difficile pour les parents de surveiller avec qui leurs enfants communiquent.

7. Utilisation de dispositifs de stockage externes

Les enfants peuvent utiliser des dispositifs de stockage externes, tels que des clés USB ou des disques durs externes, pour contourner les restrictions de contenu. Ils peuvent charger des médias ou des applications sur ces dispositifs et les visionner ou les utiliser sur leur appareil principal sans être détectés.

Conclusion

Comprendre ces méthodes de contournement est crucial pour les parents qui cherchent à maintenir un environnement numérique sûr pour leurs enfants. Cela souligne l’importance d’une approche équilibrée qui combine l’utilisation de contrôles parentaux technologiques et une communication ouverte et honnête avec les enfants au sujet de la sécurité en ligne et des comportements responsables.

Nous avons bien conscience que les enfants aussi liront cet article (c’est un peu comme un cambrioleur à qui tu donnes des techniques de vol) mais nous pensons que les parents sauront quoi faire de cette information

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Mon enfant joue à Brawl Stars : dois-je m’inquiéter ?

18 avril 2025 à 11:29

[Notre avis franc et les bons réflexes à adopter en tant que parent. 

On nous a reproché que cet article était un peu lisse et sans vraie opinion tranchée ! La réalité c’est que quand il s’agit des écrans, tout est question d’équilibre. C’est encore le cas ici : on ne diabolise pas, on appréhende et on comprend les limites. Nous avons donc retravaillé ce contenu pour qu’il soit plus utile et plus tranché.]

La mode des petits jeux en réseaux chez les ados

Peut-être avez-vous surpris votre ado jouer à des petits jeux innocents sur leur téléphone ? Rien de très inquiétant mais ils semblent quand même très accros… Alors, faut-il s’inquiéter ? On se concentre sur l’effet « Brawl Star » , un jeu qui a de plus en plus de succès auprès de 8-14 ans. Mais ça marche aussi pour les jeux comme Battle Royale.

 

Brawl Stars, c’est quoi exactement ?

Dans le paysage en constante évolution des jeux vidéo, il n’est pas rare pour les parents de se poser des questions sur les choix de divertissement de leurs enfants. L’un des jeux qui suscite souvent des interrogations est Brawl Stars, une création de Supercell qui a captivé des millions de joueurs à travers le monde. Avec son mélange unique de combat en équipe, de graphismes colorés et de personnages attachants, Brawl Stars est devenu un phénomène de la culture populaire, surtout parmi les jeunes. Mais cela soulève la question : devrions-nous nous inquiéter si nos enfants passent beaucoup de temps à jouer à ce jeu ?

Tout d’abord, il est important de comprendre ce qu’est Brawl Stars. Brawl Stars est un jeu de combat multijoueur en temps réel, développé par Supercell, les créateurs de Clash of Clans.

Les enfants s’y affrontent dans des arènes colorées, seuls ou en équipe, dans des parties rapides (2-3 minutes).Il s’agit d’un jeu de combat en arène où les joueurs contrôlent divers personnages, appelés « Brawlers », et s’affrontent dans des matchs courts et intenses. Les mécanismes de jeu sont relativement simples, ce qui le rend accessible même aux jeunes enfants. De plus, le jeu est conçu pour être compétitif, avec différents modes de jeu qui encouragent la coopération et la stratégie en équipe.

C’est fun, dynamique, bien conçu. Mais… ça peut vite devenir envahissant.

 

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Pourquoi les enfants adorent jouer à Brawl Stars?

Le jeu a de nombreux atouts qui séduisent un public très large (il n’y pas que les adolescents qui sont concernés !)

✔ Les parties sont ultra-courtes, donc très faciles à enchaîner

Dans un monde où on zappe vite et où on sort son téléphone pour s’occuper entre deux arrêts de métro ou pour tuer le temps à la cantine, les parties courtes, blindées d’adrénaline, c’est le graal pour les enfants

✔ Système de progression motivant : trophées, skins, classement

On peut choisir son mode de jeu (classé ou non), ce qui rend le système encore plus addictif. On veut gagner pour progresser dans le classement et il y a des nouvelles saisons chaque mois où le classement reprend à zéro ou presque. On donc tout intérêt à jouer beaucoup. Et même si on peut jouer en non-classé, on reçoit des trophées et des cadeaux (nouveaux brawlers, skins, etc.) qui rendent le jeu encore plus gratifiant, puisqu’ils sont récompensés pour les efforts de jeu..

Je vois bien que certains parents se demandent : « Mais c’est quoi un skin ? ». Pour faire simple, c’est une sorte de déguisement des personnages de Brawlstars (les brawlers) qui peuvent conférer certains pouvoirs ou simplement vous donner du style…


✔ Univers pop, personnages attachants

La force de ce jeu réside aussi dans les personnages qui ont tous une personnalité, un look et des pouvoirs différents. On va donc jouer avec Buzz, Meg, Chester, Kendji, Carl, etc. On s’attache à ces personnages, on veut les faire évoluer et savoir choisir le bon brawler pour le bon combat, c’est tout un art !

Pour les parents qui veulent impressionner leurs enfants vous pouvez leur sortir une phrase du genre :  » Si on joue Buzz avec le skin Bye Bye en mode survival duo, on est sûrs de gagner ». Bon, pas sûr que ça veuille dire quelque chose mais ils seront impressionnés.

✔ Possibilité de jouer avec ses amis (ou contre eux)

C’est là encore une des forces du jeu, on n’est pas seul sur son écran on peut jouer avec ses amis, contre ses amis ou avec d’autres joueurs à travers le monde. Cela fait de Brawlstars un sujet de discussion car aucune partie ne se ressemble et ce sont aussi des moments partagés entre amis que cela soit dans le bus en étant assis côte à côte ou depuis chez soi.

Pourquoi jouer à Brawl Stars peut-il être préoccupant pour les parents ?

Les préoccupations de parents sont normales car comme tous les jeux qui ont un fort potentiel addictif et pour lesquels on n’a pas les codes en tant qu’adulte, on aimerait savoir comment faire.

Un chat en ligne ouvert

Pas de modération à toute épreuve : même si le vocabulaire est limité, les interactions avec des inconnus existent.

Des achats intégrés partout

Skins, améliorations, coffres… tout est pensé pour inciter à l’achat. Une carte bancaire mal protégée peut vite fondre.

 

Brawl Star: un vrai potentiel addictif

Maintenant, abordons les préoccupations potentielles que les parents pourraient avoir concernant Brawl Stars. Tout d’abord, il y a la question du temps passé devant l’écran. Comme pour tout jeu vidéo, il est important de surveiller et de limiter le temps que les enfants passent à jouer.

C’est vraiment compliqué de s’arrêter . On a tendance à vouloir faire “encore une dernière partie ?”

Sans cadre clair, le jeu prend vite toute la place. On ne reviendra pas sur les conséquences du temps  du temps excessif passé sur les écrans comme des effets néfastes sur la santé mentale et physique, y compris la fatigue oculaire, le manque d’exercice et la diminution du temps passé à interagir avec la famille et les amis dans le monde réel. C’est comme toutes les addictions, il faut pouvoir trouver les limites.

Une violence “cartoon”… mais répétitive

Ensuite, il y a la question du contenu du jeu. Bien que Brawl Stars soit généralement considéré comme approprié pour les enfants plus âgés, certains parents peuvent être préoccupés par les aspects compétitifs et violents du jeu. Les combats entre les personnages, bien que stylisés et animés de manière cartoon, impliquent toujours des éléments de violence. On notera aussi qu’il n’y a pas de sang et pas de réalisme dans les attaques. Cependant, il est important de noter que Brawl Stars est classé PEGI 7 (conseillé pour les enfants de 7 ans et plus), ce qui signifie qu’il est considéré comme adapté à un jeune public par l’organisme de classification européen.

Brawl star : cela reste un jeu en ligne, il faut donc être prudent

Enfin, il y a la question des interactions en ligne. Comme de nombreux jeux multijoueurs, Brawl Stars permet aux joueurs de communiquer les uns avec les autres via un chat en ligne.

Bien que ce chat soit généralement modéré et soumis à des filtres de langage, il existe toujours un risque que les enfants soient exposés à des discours inappropriés ou à des interactions potentiellement dangereuses avec d’autres joueurs en ligne.  Notons que le vocabulaire est limité (on ne peut pas engager une discussion sur autre chose que des éléments du jeu), mais les interactions avec des inconnus existent.

Des achats intégrés partout

Enfin Skins, améliorations, coffres… tout est pensé pour inciter à l’achat. Une carte bancaire mal protégée peut vite fondre comme neige au soleil. Il faut donc bien s’assurer d’avoir tout mis en oeuvre pour que les achats impulsifs ne soient pas autorisés.

 

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Faut-il s’inquiéter si les enfants jouent à Brawl Stars ?

Non, mais il faut encadrer.
Brawl Stars n’est pas un “mauvais jeu” en soi. Il est même plutôt bien fait. Mais il n’a pas été conçu pour les enfants, ni pour un usage raisonnable. À nous, parents, d’en poser les limites.

Alors, que devraient faire les parents qui se demandent s’ils doivent s’inquiéter du fait que leur enfant joue à Brawl Stars ?

  • Tout d’abord, il est important d’instaurer des limites claires en ce qui concerne le temps d’écran et de s’assurer que le jeu n’interfère pas avec les responsabilités scolaires, sociales et familiales de l’enfant.
  • Deuxièmement, les parents devraient jouer au jeu eux-mêmes ou au moins se renseigner sur son contenu pour mieux comprendre ce à quoi leurs enfants sont exposés.
  • Enfin, les parents devraient avoir des conversations ouvertes et honnêtes avec leurs enfants sur les aspects du jeu qui pourraient être préoccupants, comme la violence ou les interactions en ligne, et les encourager à signaler tout comportement inapproprié qu’ils pourraient rencontrer en ligne.

Dans tous les cas, le meilleur moyen de comprendre est de jouer avec votre enfant ! Vous aurez ainsi une meilleure vision de ce qu’il fait et vous pourrez définir les limites en connaissance de cause.

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En conclusion, bien que Brawl Stars puisse être un jeu divertissant et engageant pour les enfants, il est important pour les parents de rester conscients des aspects potentiels qui pourraient susciter des préoccupations. En instaurant des limites appropriées, en surveillant le contenu et les interactions en ligne, et en ayant des conversations ouvertes avec leurs enfants, les parents peuvent aider à garantir que l’expérience de jeu de leurs enfants reste sûre, saine et équilibrée.

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Pour les fans de Heartstopper, voici le guide des livres d’Alice Oseman

Alice Oseman est la créatrice de Heartstopper. Alors que la série Netflix diffuse la (géniale) saison 2 dès ce jeudi 3 août 2023, voici le guide des autres ouvrages de l'autrice, de la saga Heartstopper elle-même à L'année solitaire, Loveless et I was born for this.

Nos enfants face à l’intelligence artificielle

13 janvier 2023 à 16:55

Comment aider nos enfants à comprendre l’intelligence artificielle ?

C’est étrange car j’aurais pu ne pas écrire cet article. J’aurais pu simplement demander à l’intelligence artificielle de s’en charger. Cela aurait permis de gagner du temps et d’améliorer mon référencement naturel. Vous auriez trouvé mon article plus rapidement et vous l’auriez lu mais…. Vous n’auriez pas appris grand-chose. Car en réalité, comme le disait Jean Piaget, « l’intelligence n’est pas ce que l’on fait quand on sait, mais ce que l’on fait quand on ne sait pas ».

Bien entendu, il est facile de théoriser pour des adultes qui ont appris à raisonner sans l’intelligence artificielle et qui n’ont pas eu à repenser leur valeur ajoutée dans le monde du travail à cause des changements profonds apportés par cette technologie.

Alors, comment fait-on pour aider nos enfants à mieux appréhender l’univers face à l’intelligence artificielle et quelles compétences peut-on les aider à développer pour se sentir mieux armés face au futur ?

Cet article vous aidera à mieux comprendre comment l’Intelligence Artificielle est un outil au service de l’humain et comment donner aux enfants toutes leurs chances de s’épanouir de manière positive et optimiste dans un monde qui semble mené de plus en plus par les machines.

La bonne nouvelle c’est que pour naviguer dans le monde de l’IA, il faut simplement étendre son champ de compétences : esprit critique, créativité, curiosité, développement personnel, etc. C’est ce qui fera la différence

 

L’Intelligence Artificielle au service de l’humain et non l’inverse

comprendre l'intelligence artificielle

 

L’IA est un outil pas un ennemi

Luc Julia, l’un des co-créateurs de Siri – aujourd’hui en charge de penser la mobilité au sein du groupe Renault – explique que l’Intelligence Artificielle est un outil. C’est comme un marteau : si on enfonce le clou avec le poing, c’est douloureux. Le marteau facilite la tâche mais il faut quand même tenir le marteau. Il ne va pas se mettre à danser tout seul dans les airs.

L’Intelligence Artificielle est similaire : c’est l’humain qui dirige, qui nourrit, qui oriente. En ce sens, elle n’est pas autonome. Elle a besoin d’être nourrie par l’humain pour produire un raisonnement. Ce raisonnement n’est d’ailleurs pas toujours exact

 

Quels sont les plus gros avantages de l’Intelligence Artificielle ?

L’IA offre de nombreux avantages : à l’ère de la sur-information qui crée du stress et de l’anxiété, comme nous en parlions dans un autre article, elle permet de faire le tri et de nous présenter uniquement les informations pertinentes pour nous et fiables.

Elle permet également de faciliter la prise de décision dans les cas où des nombreux facteurs sont à prendre en compte : par exemple pour décider des protocoles de traitement contre le cancer et les personnaliser au profil spécifique du patient.

Elle permet d’identifier des récurrences et des constantes qui servent d’hypothèses dans le domaine de recherche, etc.

Bref, si en effet on peut s’imaginer que dans quelques cas l’utilisation de cette technologie n’est pas cohérente ou bienveillante, la plupart du temps, l’usage s’applique à faciliter la vie des êtres humains ! Et comme toutes les nouveautés, on a parfois du mal à s’adapter.

 

L’absurdité de certains usages de l’intelligence artificielle avec chatGPT

Si l’intelligence artificielle est en pleine effervescence depuis plusieurs années, l’émergence de chatGPT a fait grand bruit : en effet, grâce à cette plateforme tout le monde peut tester le pouvoir de l’intelligence artificielle.

chatGPT et les enfants

 

C’est quoi exactement chatGPT ?

Alors chatGPT c’est une sorte de robot avec qui on peut avoir des conversations et qui comprend tout. On peut lui demander de générer des articles de blog, de créer une oeuvre d’art à la manière de Picasso ou de Rembrandt, de résoudre des problèmes de physique complet. Bref, chatGPT, c’est un peu comme le premier de la classe sous stéroïdes. 

Ce qui le rend unique c’est qu’il est capable de comprendre le langage naturel des humains et de produire des contenus de qualité qui auraient pu être écrit par des humains. Alors évidemment, ça nous impressionne autant que ça nous terrorise.

 

Des usages absurdes, pas vraiment au service de l’humain

Le problème est que cette démocratisation d’accès à l’outil a déclenché une espèce d’hystérie autour de son utilisation. On demande tout et n’importe quoi à chatGPT, curieux de savoir ce qu’il va répondre. C’est drôle et effrayant à la fois : on se surprend à se demander si cela est encore nécessaire d’apprendre à écrire, structurer nos réflexions, créer, nous informer puisque l’intelligence artificielle est capable de le faire.

Et si on arrêtait de faire n’importe quoi et de produire du contenu sans réfléchir ? Car c’est bien là l’enjeu : la machine répond mais c’est à nous de réfléchir aux questions !

Ce que je veux dire, c’est que nous devrions l’utiliser pour trouver comment changer rapidement la situation climatique, et non pour faire l’éloge de sa prose ou essayer de trouver comment en faire le prochain Jules Verne (20’000 lieues sous les mers mais dans une version optimisée pour les moteurs de recherche).

Démonstration de l’absurdité de la création de contenu à l’infini

  • chatGPT aide à produire du contenu écrit plus rapidement
  • Grâce à cela, nous avons plus de temps
  • Nous pouvons donc produire plus de contenus
  • Ce contenu est bien optimisé pour les moteurs de recherche.
  • Comme le contenu de tous les autres est également optimisé, nous devons continuer à produire plus de contenu pour être les plus pertinents pour les algorithmes de recherche.
  • C’est une chouette coïncidence : les humains ont maintenant plus de temps libre qu’ils peuvent utiliser pour lire tout le contenu supplémentaire qui a été créé.
  • Mais franchement, les humains sont trop lents et trop stupides pour lire autant de contenu. Ils peuvent donc utiliser ce temps libre pour aller sur Tik Tok.

En résumé, nous créons plus de contenu, plus rapidement, mais aucun être humain ne pourra jamais absorber autant d’informations.

Nous alimentons une création exponentielle de contenu qui était déjà exponentielle. En 1970, chaque individu était exposé à une moyenne de 700 messages publicitaires. En 2022, ce chiffre passera à 6000. J’attends avec impatience le moment où nous arriverons à 100’000. Cela montre à quel point la machine est puissante et à quel point les humains sont limités. En plus, les humains ne peuvent même pas déterminer rapidement si l’information qu’ils lisent est vraie ou non ! Comme les gens peuvent être petits.

Ma question est donc la suivante : utilisons-nous vraiment cette technologie dans le bon but en lui demandant d’écrire beaucoup de choses au hasard ?

 

Comment équiper nos enfants pour faire face à ces nouveaux usages de la technologie ?

 

Le plus important est de continuer à développer l’écriture pour nos enfants

L’écriture est l’une des compétences les plus importantes à transmettre à nos enfants. Maintenant que nous avons confirmé l’absurdité de la création rapide et sans fin de contenu écrit, nous pouvons passer à la raison réelle pour laquelle nous écrivons.

L’écriture est un outil de communication. La communication nécessite un émetteur et un récepteur. La plupart des humains jouent les deux rôles. 100% du travail que vous faites lorsque vous écrivez vous profitera. Peut-être que personne ne le lira. Mais on peut garantir que la démarche d’écriture servira quoi qu’il arrive.

L’écriture est un moyen de structurer vos pensées, de construire, de vous exprimer, de gérer vos émotions, de vous concentrer, etc. Il y a tellement de raisons qui nous sont propres pour lesquelles nous voulons écrire.

L’écriture n’est pas une perte de temps, c’est en fait comme le bonheur : le chemin est plus important que la destination.

L’ensemble du processus de recherche de la bonne information, de sa validation, de sa mise en relation peut évoluer mais nous devons continuer à faire cet effort pour protéger l’une des compétences les plus importantes pour les générations actuelles et futures de ce siècle : l’esprit critique.

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Ce que nous devons transmettre à nos enfants pour grandir sereinement à l’ère de l’intelligence artificielle

Je sais que cet article laisse penser qu’il y a une certaine résistance au changement et à l’innovation. Ce n’est pas le cas. Je ne fais pas partie du groupe de personnes qui pensent que tout était mieux avant.

Je ne pense pas que le monde était meilleur avant, mais je crois que nous avons la responsabilité d’orienter l’utilisation de ces outils puissants pour rendre le monde meilleur et non plus confus.

Nous ne devons pas empêcher nos enfants d’utiliser la technologie, mais voici ce que nous pouvons leur apprendre :

  • Ne soyez pas un utilisateur passif : lorsque vous utilisez quelque chose, essayez de comprendre comment il fonctionne, pourquoi il a été conçu de cette façon, etc. C’est vrai pour tout et c’est particulièrement utile lorsqu’il s’agit des médias sociaux et de nos adolescents.
  • N’ayez pas peur du changement : il est également important de rappeler que le changement n’est pas effrayant. Si quelque chose disparaît, cela peut être la source d’une transformation positive plus tard. Nous pouvons diriger ce processus.
  • Les humains ont le pouvoir de décider : ce que nous devons décider, c’est pourquoi nous utilisons ou développons certaines technologies pour ?
  • L’esprit critique est essentiel : aidez les enfants à toujours remettre en question la source et à apprendre ce que signifie le raisonnement.
  • Les émotions sont le moteur de tout ce que nous faisons : personne (ou rien) ne ressentira les choses à votre place.
  • Le processus est aussi important que le résultat final : les raccourcis sont acceptables, mais vous devez réfléchir à la raison pour laquelle vous voulez aller plus vite et aux risques qui y sont liés.

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Take Care, pour informer les jeunes sur leurs droits en santé

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Shadow’s Edge : aider les personnes atteintes de maladie chronique

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Les maladies chroniques sont des affections de longue durée qui évoluent avec le temps, souvent associée à une invalidité et à la menace de complications graves. Détecter cette maladie n’est pas souvent évidente. Pourtant elle est responsable de 63% des décès. Les maladies chroniques peuvent être le diabète, les accidents vasculaires cérébraux, le cancer, la [...]

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