Comment la bibliothèque numérique a réconcilié ma mère avec sa liseuse














Après de longs mois de réflexion et de travail, le département jeunesse, qui propose déjà des ateliers internet pour enfants (“Communiquer sans danger” , “Bien chercher pour bien trouver” et “Ton 1er diaporama”), se tourne résolument vers le numérique en ouvrant son propre espace. Accessible à distance depuis la page d’accueil du portail de la MIOP, l’espace jeunesse présente des ressources multimédias (physiques et numériques), sélectionnées pour leurs qualités à la fois ludique et pédagogique. En complément des contenus destinés aux adultes et aux adolescents, cette nouvelle bibliothèque numérique a ainsi pour ambition de stimuler la curiosité et la réflexion de l’enfant, de l’accompagner dans sa pratique désormais quotidienne et spontanée du web. Comment en effet le guider dans cet univers infini et mouvant de l’internet ? Comment attirer son attention parmi les 57 000 documents proposés par les pôles jeunesse du réseau Ouest-Provence ?
L’espace jeunesse est organisé en univers thématiques, aux noms évocateurs (lire pour rêver et s’évader, explorer le monde, découvrir les sciences, sortir, jouer, bricoler, vivre ensemble, pour les 3-6 ans) et aux contenus les plus divers, correspondant aux centres d’intérêt des enfants.
Chaque thème ou sous-thème propose ainsi une sélection de sites web, de nouveautés et de coups de cœur ainsi que de magazines pouvant être consultés et/ou empruntés dans les différents pôles jeunesse du réseau ; à ces ressources sont associés les rendez-vous culturels du moment, sous ses différentes formes : contes, lectures, exposition, concerts… En complément de ces univers, les rubriques Internet en expert et Aide aux devoirs offrent un panel de sites web particulièrement utiles à l’enfant, dans sa démarche d’appropriation du web
comme d’apprentissage scolaire. Et comme Internet est aussi un espace d’échange et de communication, un petit lapin à lunettes (et à travers lui un bibliothécaire spécialisé), présent à chaque étape de la navigation, se propose de répondre aux questions de l’internaute, d’accueillir ses commentaires et observations.
Enfin, saluons la précieuse contribution d’Ilya Green, illustratrice de livres pour enfants, qui a su, par son élégante et délicate galerie de dessins, accompagner ce tout nouvel espace de la Médiathèque Intercommunale Ouest Provence.
NB. Cet espace a été développé en interne, sous Typo3 (version 4.5.6)
C’est le titre du nouveau dossier documentaire de la MIOP, qui mérite une promotion toute particulière, car c’est là non seulement le 1er opus d’une série en 3 volumes, mais il annonce aussi la mise en production future, sur le portail de la MIOP, d’une plateforme numérique spécifiquement consacrée à la bande-dessinée, dont Bambou ne manquera pas de décrire le profil et les attendus éditoriaux.
En guise de mise en bouche, voici l’introduction de ce 1er dossier intitulé « BD, (Géo)politique et tourments de l’Histoire », réalisé par notre collègue Magali Roman, responsable documentaire de la bande dessinée sur le réseau de la MIOP
« La bande dessinée, née, selon consensus, par le crayon du suisse Rodolphe Toppfer au cours des années 1830, s’est tout d’abord déployée, en Europe, comme aux Etats-Unis, sous forme de dessins de presse satirique. Les journaux permettent en effet la diffusion au plus grand nombre des histoires en images, tandis que ces dernières, très plébiscitées des lecteurs, en augmentent conséquemment les ventes. Il faudra cependant patienter un siècle, avant que ne soit publié le premier comic strip hors tirages quotidiens, dans un fascicule dédié. Le comic book vient de voir le jour !
Parallèlement et contrairement aux Etats-Unis, en France, durant la fin du XIXème et le début du XXème, les histoires sont surtout destinées aux enfants et ne comportent pas de bulles. Celles-ci ne seront en usage qu’à compter de 1925, servant mots et humeurs des fameux « Zig et Puce », lesquels inspireront grandement la future oeuvre d’Hergé. Depuis, la bande dessinée n’a cessé d’évoluer vers des formes et des pratiques nouvelles. Populaire, même si longtemps décriée, elle compte désormais parmi les arts majeurs : elle est le 9ème Art !
Avec ses quelque 5000 parutions annuelles en France et ses 53 millions d’albums vendus en 2020 dans l’hexagone, elle ne cesse de démontrer la place de choix qu’elle occupe dans le cœur des lecteurs. Alors que les albums patrimoniaux ont toujours la part belle au sein de la BD franco-belge, un nouveau style s’impose sans nul doute : la bande dessinée de genres. Fictionnelle ou non, celle-ci s’empare d’une grande variété de thèmes, s’érigeant ainsi au rang de médium à part entière. Ce sont la richesse et la diversité de ses univers, principalement, que nous vous proposons d’explorer, non pas en un, mais au fil de quatre dossiers déclinés dans le temps, tant ses champs d’investigation sont vastes, miroirs sociétaux autant qu’intimes.
Ce premier volet vous invite à traverser politique, Histoire comme géographie, combats et tragédies humaines au gré du crayon et de la plume documentés, d’autrices et d’auteurs aussi talentueux qu’inspirés… »
⇒ Voir tous les dossiers documentaires de la MIOP
Ce mardi 14 septembre consacre la mise en service du nouveau portail de la MIOP, dont je présente ici les principales caractéristiques esthétiques et fonctionnelles.
Les 3 axes directeurs du cahier des charges étaient les suivants :



Ces orientations ont tout à la fois impacté :
A noter que le portail n’est pas totalement finalisé. Quelques pages & services (ex. Patrimoine, dossiers documentaires, contenus Babelio, sitothèque…) vont encore bénéficier d’améliorations graphiques et fonctionnelles durant ces tout prochains jours.
Cette nouvelle plateforme est principalement le produit d’un co-travail entre le directeur (pour la conception) et le webmestre (pour la réalisation) de la MIOP. Développée et publiée sous Bokeh, elle a bénéficié de l’accompagnement technique de Gladys Cathelain, consultante UX de la société BibLibre.
Bambou
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