Philippe Pichon, ou l’art de raturer le confort littéraire

Dans À hue et à dia. Carnet de lectures d’un nomade sédentaire (France Univers, 2024), Philippe Pichon revendique une littérature qui brûle, qui écorche, qui n’a rien à voir avec la bienséance. L’ancien flic devenu écrivain signe un journal de lectures à la fois tendre et féroce, où il convoque Pagnol, Giono ou Calaferte, mais étrille sans pitié les gloires convenues. Entre hommage et déboulonnage, Pichon rappelle qu'« écrire est synonyme de vivre, est la vraie vie ».